Entrainement

Et encore une victoire de canard !

Un match maitrisé de bout en bout, gagné 4 à 1 contre les "big foot", avec un doublé exceptionnel de Joël Bernard, un vieux but de Jimmy Chanteau et un de Hugo Lemaire.

Alors que l'ambiance est tendue entre les 2 équipes, le score est nul et vierge à la rentrée aux vestiaires. La sélection naturelle faisant que deux joueurs de second rang, Richard Bastet et Eric Schaal, n'ont joué que respectivement 8 et 5 minutes (sur soi-disant 2 blessures au mollet pour l'un et aux adducteurs pour l'autre), le coach a dû puiser dans les réserves de l'équipe et faire rentrer les remplaçants. Bien lui en ai pris car grâce à la charnière centrale sur tous les ballons ainsi qu'une défense de fer, ces derniers n'ont fait que confirmer le fait que leur place était bien sur le terrain et non sur le banc. Les titulaires n'ont qu'à bien se tenir. C'est donc une mi-temps plus ou moins équilibrée que ce sont livrées les 2 protagonistes avec de part et d'autre que de trop rares occasions ne méritant pas que l'on s'y attarde, excepté peut-être 1 frappe de Wilfried Gaillard du gauche venant lécher le montant droit du but avant de s'évanouir sur le terrain d'à côté.

Mais c'est avec une autre mentalité que les CSLG KELLERMANN a décidé de revenir sur le terrain. Malgré un Julien Ballet plus que limite physiquement parlant, c'est avec une vive ardeur que l'équipe obtient un premier corner côté droit. Magistralement frappé par Ludovic Beauchamps, c'est joël qui, surgissant de nulle part au premier poteau tel le diable de sa boite, vient marquer du plat du pied. 1-0, c'est le premier pas vers la victoire.

Décidant de ne pas s'arrêter sur cette lancée, le CSLG décide de continuer à faire l'effort. Et c'est sur corner opposé que s'est soldé le but de Jimmy, grâce à une contre-attaque d'école rondement menée. 2-0 le plus dur est fait.

Les Big Foot quelque peu désorganisés, se déconcentrent, s'énervent, se précipitent, contrent, échouent, mais grâce a une remontée de balle magistrale d'Alexandre, il arrive a donner son ballon non sans effort au milieu de 2 défenseurs à Joël qui, telle la mule dans un champ de courgettes, ne se pose pas de question et fusille le gardien dés 20 mètres. Il est vrai que si le gardien avait mesuré au moins 1m60, il aurait peut-être pu l'arrêter. 3-0 le break est fait.

Désormais, l'équipe adverse n'y est plus. Le CSLG reste en place, solide défensivement à l'image d'un Sébastien Levesque impérial, mis en confiance il est vrai par un but majestueux la semaine dernière. Kellermann joue maintenant en contre car les espaces deviennent des boulevards. Et c'est d'un raid solitaire que le 4° but sera marqué par Hugo d'une belle frappe du gauche excentré sur la droite. 4-0, la messe est dite.

Notons toutefois le but des Big foot aprés un belle action collective auquel Yann Donjon, auteur d'un match quasi parfait, n'y peut pas grand chose. C'était le dernier effort, le cri de roncevau avant d'expirer son dernier souffle.

L'arbitre (he oui, il y en avait un, même si personne l'a vu) siffle donc la fin d'un match, calvaire pour certain, référence pour d'autre. Car même si les 3 points de la victoire sont là, c'est quand même avec la manière et sans les "cadres" de l'équipe, que, ce soir, Le CSLG Kellermann fît montre d'une trés grande collectivité, d'une très bon état d'esprit et d'un mental de gagnant, ne s'avouant jamais vaincu dans les duels, toujours à la recherche du contact, et c'est cela peut-être le plus important.

Nanar, envoyé spécial

NB: Si certaines mauvaises langues voudraient contester l'éventualité d'une certaine fraude à la licence, veuillez vous adresser au coach Laurent Roger. "J'ai ma conscience pour moi", me disait-il encore ce soir...

19 octobre 2009 20h30
Juvisy sur Orge
Temp 8°, ciel dégagé
Pelouse à refaire
Conditions correctes

Strike Team / CSLG KELLERMANN : Scandale ou match référence ?

C'est sur un vilain coup bas de la part de Strike Team et alors qu'une grande victoire se profilait à l'horizon que le match s'est soldé par un abandon plus que litigieux de l'adversaire.

Les conditions étaient fraiches mais bonnes, les corbeaux volaient hauts signe peut-être que la soirée s'annonçait belle. L'équipe était chaude comme la braise emmenée par un capitaine des grands soirs, où excellence et routine ne font qu'un, Joël Bernard, gagnant au fil des rencontres la confiance de son coach. Seule ombre au tableau, l'absence de l'arbitre, homme jamais merveilleux, souvent médiocre mais ô combien indispensable, quant à la validité administrative d'un match de foot loisir auprés de la ligue. Mais d'un commun accord entre les 2 équipes, nous décidâmes néanmoins de commencer le match avec le seul homme capable de museler des joueurs à la soif insatiable de ballons, Laurent Roger. C'est sur ce léger incident que le match débute sans savoir la réaction en chaine qu'il provoquera dans le déroulement futur du jeu.

Kellermann débute avec le ballon et impose d'entré un jeu varié, léger, latéralement alternatif et terriblement efficace. Les premières minutes ne laissent pas de place à l'approximation et la charnière défensive Jimmy Chanteau-Thomas Mortelette-Benjamin Bertrand-Caillet fait le métier en se ruant sur tous les ballons comme la misère sur le pauvre. La première incursion est à mettre au crédit de Strike team mais n'en mérite pas plus.
Le ballon circule et manque plusieurs fois d'aller se loger au fond des filets adverses grâce à un Djamel Lamgharni de gala soirs évoluant à sa meilleure place, au milieu, à côté d'un Joël Bernard efficace. Le choix du coach se posant sur Hugo Lemaire dans un rôle d'attaquant de pointe.
A noter la non titularisation d'un simili blessé au mollet, prétextant que ce dernier " a claqué" à savoir Richard Bastet, ainsi qu'un homme accablé par la douleur de la perte d'un être cher, encore en deuil ce soir là, Olivier Bouyer. (Paix à ton âme, repose sereinement, petite gerbille).

Il faudra attendre la 25° minute pour qu'un décalage de Djamel trouve un vieux Hugo sur le coté droit qui, ajustant son tir, trouve enfin le chemin des filets.1-0 rien n'est fait. Olivier (dit l'escroc) rentré 5 minutes avant n'y est pour rien dans cette action.

Si à la mi-temps, le score est en notre faveur, il n'en ai pour autant pas volé du tout, strike team étant quasiment inexistant, enserré dans une étreinte qu'un musclor ne pourrait défaire. Bref, ils ont pas vu le jour, laissant quand même l'opportunité à Wilfried (ou pour certain william, voire Willbure) Gaillard, le soin d'une belle envolée pour la photo, sur une vieille déviation de l'ennemi. Les mauvaises langues diront qu'il est tombé comme une bouse, je vous en laisse seul juge.
Dernier fait marquant de cette mi-temps, et non des moindres, le limogeage de l'ersatz d'arbitre Laurent roger par Strike team, insinuant une neutralité plus qu'approximative dans son jugement. Nous continuâmes donc sans arbitre. Ce fut peut-être là, le tournant du match.

La 2° mi-temps commençant sur les chapeaux de roues, l'adversaire n'ayant pas l'habitude de se faire malmené dans le jeu comme au score, quelques esprits s'échauffent; quelques colibets fusent.
Mais c'est sur une récupération dans la surface de Thomas Mortelette que viendra la délivrance. Passant son ballon à son capitaine, Joël Bernard, ce dernier se joue de la quasi totalité de l'équipe adverse, en infligeant une remontée de balle digne de la chevauchée des Walkyries, effaçant trois joueurs par sa rapidité et sa puissance, et finissant par marqué un but d'anthologie. Et ce n'est pas les cris de Richard Bastet, enfin rentré sur le terrain, côté gauche et implorant le ballon, qui le déstabilisa. 2-0, le break est fait.

Mais le CSLG ne décida pas de s'arrêter là, et imposa de sa griffe tel l'ours dans un forêt de conifère, sa puissance physique et sa collectivité exemplaire. Les esprits s'échauffant de plus en plus, Strike team se sentant perdu et humilié chercha alors une insidieuse échapatoire. Ils décidèrent donc d'arrêter purement et simplement le match à la suite d'une action collective "à la nantaise", se terminant par une perçée sur le côté gauche d'olivier qui centre au milieu pour Joël, qui, fixant le gardien, décocha un tir terrible croisé du gauche. 3-0 la messe est dite. Prétextant un contact trop appuyé par un richard des grands soirs alors qu'il jouait nettement le ballon, l'adversaire se débina et arrêta le match car soi-disant sans arbitre, le match devenait injouable et dangeureux.

C'est donc à la 43° minute, à 3-0 pour Kellermann, que Strike team, humilié et touché dans leur orgueuil tel le sanglier sauvage blessé que le match avorta de la plus moche des façons. Voyant qu'ils ne pourraient jamais revenir car muselé par une équipe bien en place délivrant là un des plus beau match de la saison, ils partirent la queue entre les jambes sans autre forme de procés.

La CFL sera donc la seule juge de cet imbroglio au goût amer de déshonneur et de honte pour Strike team, soit en validant le match à 3-0, soit en validant leur forfait à 5-0 pour nous, soit en faisant rejouer le match. Mais si tel était le cas, pensez bien, messieurs, que le CSLG Kellermann vous attends de pieds ferme avec des crocs rayants le parquet. Que ceci soit répété et annoncé publiquement.

Nanard, envoyé spécial