Les matchs comme si vous y étiez !

A tous les impatients de lire les résumés exaltant des matchs de championnat, ce sujet est fait pour vous !

allez lâchons-nous!!!

je veux le résumé de ce magnifique match de jeudi face à CONNECTIK PANAME!!!!!

biz fat boy

Jeudi 12/11/2009 19h30 au trembaly
Pelouse parfaite
Temp : 15°C
Ciel dégagé conditions idéales

CSLG Kellermann / Connectik Paname - Le match piège

C'est dans une ambiance surchauffée que débute le match de tous les dangers. Aprés 3 victoires en 3 matchs, le CSLG est seul en tête de la poule et entends bien le rester; le match gagné 3-0 contre strike team étant validé par la ligue CFL.

12 joueurs ayant étaient convoqués, c'est sous les meilleures hospices que le match peut débuter. L'escroc, le coach procède donc à un 7 majeurs inédit avec un Wilbure Gaillard dans les buts, une défense de fer en les personnes de Thomas Mortellette au milieu, Ludovic Beauchamps à gauche et Benjamin Bertrand-Caillet dit l'immobil-home à droite. Un milieu expérimental avec Julien Bazenet et Hugo Lemaire, et enfin un attaquant de renommée internationale Joël Bernard.
On aura donc sur le banc 2 adeptes du GPS : Djamel Lamgharni et Romain Ostronzec, Sébastien Levesque et Alex Ligier, les guest stars. Ah oui, j'oubliai le remplaçant des remplaçants, Richard Bastet, plus là pour la bière aprés le match qu'autre chose...

La première mi-temps fut de moyenne facture avec beaucoup de déchêts dans les transmissions de balles entre la défense et le milieu de terrain. Le ballon fut donc souvent saucissonné vers l'avant en espérant que l'attaquant se démerderai. Il l'a fait, il s'est démerdé. Mais pas plus. La délivrance viendra donc grâce à son pressing de tous les instants obligeant la défense à une grossière erreur. Hugo se retrouva donc face au gardien grâce à une véritable passe du défenseur, aussi surpris l'un que l'autre. Il décida donc de passer le gardien, impuissant, et de marquer dans le but vide. 1-0 - c'est cher payé au vu de la prestation proposée.

Le jeu se stabilise dans la médiocrité et les divers remplacements n'y changeront pas grand chose. Si bien que grâce à un vieux cafouillage défensif, l'équipe adverse égalise d'un tir à mi distance. 1-1 - y'a rien à dire

L'exploit de la soirée est quand même à mettre au crédit de Djamel qui, sans faire exprés, mit un joli corner droit direct rentrant au premier poteau. 2-1 - C'est la mi-temps.

La posséssion de balle est certainement pour Connectik paname car le ballon ne circule pas vraiment comme il faudrait, chez nous, à quelques rares exceptions prés. Mais arrêtons-nous quelques instants sur cette merveilleuse équipe qu'est connectik paname. Le fleuron de l'équipe de foot loisirs a encore frappée. En effet, alors que la 1° mi-temps s'est relativement bien passée, le climat s'est sensiblement dégradé avec notamment la rentrée de la limace géante des carpates. Romain, de son prénom, du haut de ses 3m45 esquichait ses adversaires et faisait monté le ton. Le summum fut lorsque aprés maintes contestations d'arbitrages, farés, l'llustre gardien de cette équipe d'afrique du nord, fit gentiment comprendre à l'arbitre son désaccord quant à sa partialité et lui avoua sincérement qu'il vallait mieux qu'il aille se faire empapaouter. Ce fut donc le carton jaune dans un premier temps, puis le rouge dans un deuxième, à savoir quelques secondes aprés. "Woula nardime, rien à f****e, j'sors pas, j'rest sur'l terrain !!" ah oui "la vie d'ma mère" aussi, conclut-il cet aparté.

C'est donc à 6 que connectik paname finirent le match. Et c'est avec une des rares actions collectives que djamel inscrit le 3° but, avec un gardien remplacant en carton. 3-1 - rien n'est fait

Mais même à 7 contre 6 et 3-1 à 15 minutes de la fin, le match n'est pas terminé. J'en veut pour preuve la nonchalance de l'équipe lorsque les adversaires revinrent à la marque. 3-2 c'est pas fini

Le doute s'installe et c'est alors qu'une hécatombe kellermannienne s'ensuivit. La pression adverse digne d'une finale de ligue des champions à stamford bridge, thomas craque littéralement psychologiquement et se blesse donc au genou, simulacre mal ficelé car trop téléphoné. il sorti sur "blessure" plus morale que physique. La limace géante n'ayant plus de repère, le staff préféra le sortir tout en lui affirmant qu'il avait fait un bon match... Quant à l'arabe, tel un loïc perron dans la tourmente, il s'octroya par 2 fois une transat jacques vabres et une route du rhum aller retour à lui tout seul, sans ne serait-ce même qu'essayer de faire une passe. Le reste de l'équipe fut transparente ; invisible. Nous étions donc plus prés du 3 partout que du 4-2.

Mais comme une grande équipe se mesure dans les grands moments, c'est encore avec gros travail de l'ombre, ingras et non reconnu, un pressing de tous les diables de l'attaquant vedette dont je tairai le nom pour ne pas trop éblouir de sa superbe ses (trés) petits camarades, qu'encore une fois un super défenseur adverse fit encore une formidable boulette en faisant une passe à hugo, n'ayant plus qu'à marquer dans le but semi vide à 5 minutes de la fin. 4-2 la messe est dite.

Un dernier hommage avant de clore cette épopée épique en faveur du portier qui n'en avait que le nom. S'il ne peut pas grand chose sur les 2 buts, en revanche, les relances en touche, les commentaires soit disant encourageants envers ses défenseurs et les sorties plus qu'hasardeuses voire foireuses ont failli faire de ce match un sketch inoubliable, une comédie mémorable. A défaut, ce sera un match à vite oublié.

Jeudi 19/11/2009 19h30 au trembaly
Pelouse excellente
Temp : 16°C
Ciel propice, Bacchus, Dieu de la fête et du beaujolais nouveau était avec nous

CSLG Kellermann / Good Fellas - Match de coupe d'île de France à 7

Alors que l'équipe est diminuée par les blessures, la caisse et les anniversaires des épouses, c'est à 9 joueurs que le CSLG Kellermann reçoit Good fellas pour ce premier match de coupe. Match déjà couperet car seule la victoire compte. Notons tout de même que cette équipe est pour l'instant en tête du championnat CFL, normal, les résultats ne sont pas à jour. Une équipe à se méfier.

Le choix du coach se porte donc ce soir sur une charnière défensive inédite avec Richard Bastet à gauche, Romain Ostronzec alias la limace des carpates au centre et Alexandre Ligier à gauche. Le milieu inédit lui aussi est composé de Hugo Lemaire et Bernard Joël, ambidextre tous les deux. La pointe, seul point faible de l'équipe est laissé à Julien Ballet, appelé au dernier moment en renfort, plus pour faire le nombre que réel choix tactique. Sur le banc, le coach et escroc attend pour rentrer et Wilbure Gaillard continue de s'échauffer. Enfin, le portier ce soir sera Yann Donjon, l'escalado-volleyo-footballeur, l'homme multi casquette.

Les 10 premières minutes ne resteront pas dans les annales mais petit à petit l'équipe se met bien en place, faisant circuler le ballon et ne laissant à l'adversaire que le soin de courir aprés lui. Quelques actions viennent ponctuer le jeu et le surprenant Julien Ballet faillit ouvri la marque à deux reprises. Mais que dire alors des 3 frappes de Richard Bastet, qui si la première vient lécher la lunette gauche,elles s'éloignèrent toutes petit à petit de la cage pour finir par des frappes en touches. D'un commun accord, l'équipe décida alors de ne plus lui accorder de ballons.

Le CSLg presse, et c'est sur le côté droit que viendra la délivrance d'un tir, plus passe qu'autre chose de l'attaquant, qui viendra mourir dans les filets adverses après 4 ou 5 rebonds. 1-0 ouverture du score logique.

Good fellas, équipe fairplay, ne touche pas de ballons. La charnière expérimentale centrale paye magnifiquement et les 2 milieux se ruent sur tous les ballons telle la misère sur le pauvre ne laissant aucune chance à l'adversaire. Il n'y aura à mettre à leur crédit qu'une véritable action collective se terminant par un beau tir des 25 mètres en plein sur le gardien qui fait le métier.

C'est donc encore sur une belle action collective, que julien ballet plus surpris que réellement impliqué, récupèrera un ballon et mettra son deuxième but, après une belle petite balle mise sur le côté du gardien. 2-0 le spectacle continue.

Si les 2 buts peuvent être qualifier de "jolis", que dire alors du troisième but qui viendra clore cette mi-temps ? Alors que le ballon circule abondamment à l'arrière faisant tourner les attaquants adverses en bourriques, l'action d'école continue, et lorsque tous les joueurs ont touché le ballon, Joël bernard la conclura d'un magnifique plat du pied dans les 6 mètres. 3-0 le CSLG a frappé

Le plus dur reste à faire car l'équipe adverse revient sur le terrain avec les meilleures intentions. Et c'est sur une vieille faute de William Gaillard que viendra la réduction du score. Un magnifique coup franc direct en lucarne extérieure scotchant littéralement Yann sur sa ligne. 3-1 contre le cours du jeu

Mais le Kellermann reste bien en place et continue la circulation de balle. Le 4eme but viendra encore une fois sur le côté où William, très à court physiquement, mettra une petite balle en profondeur pour le joueur le plus en vue de la soirée, Joël Bernard, qui viendra crucifié le gardien d'un joli tir du droit.
4-1 la maitrise est totale

Dés lors, good fellas mettra tout ce qu'elle a dans les tripes pour essayer de réduire la marque mais c'était sans compter sur la détermination du CSLG et de la solidité de l'équipe. Le gardien adverse sort de plus en plus pour aider ses coéquipiers et des espaces se libèrent. Mais c'était aussi sans compter sur le mercenaire d'Amérique du sud, le sniper au pistolet d'or, Olivier Bouyer, qui dû enchainer pas loin d'une vingtaine de frappes dans le but vide sans succès. C'est donc le moral en berne, réalisant que son temps était passé, qu'il arrêta de tirer, préférant faire de simples passes plutôt que de se ridiculiser à nouveau.

Le dernier but viendra enfin d'une formidable relance de la limace des carpates, ou plutôt d'un dégagement de fortune vers l'avant pour se libérer du ballon, que julien ballet, encore lui, buteur chanceux comme c'est pas permis qui mettra le ballon au fond du but vide, talonné de prés par un vieux défenseur en carton pâte dont il se joua. 5-1 la messe est dite.

Et c'est une explosion de joie lorsque l'arbitre siffla le dernier coup, car ce soir tout y était. Un score flatteur, un vieux juju, une belle équipe bien en place, une saine rivalité sans aucuns accrochages avec les adversaires, une tactique à toute épreuve et une envie de gagner digne d'un Hugo cherchant à emballer la fille d'un de ses supérieurs pour récupérer la dot. Le match référence est là et c'est sur les mêmes bases qu'il faudra le réitérer en championnat. 5 matchs, 5 victoires, la victoire est en nous.