Salut les filles.
Ce soir le reporter en a ras le képi alors il va faire court. De tout façon, comme le résume si bien le titre, pour ce soir, les absents ont pas loupé grand chose. Si le Mc do d'après match.
L'arrivée au stade se déroule normalement. Pas de jets de canettes, ni de bananes, les supporteurs n'avaient pas anticipés. Vestiaire, briefing d'avant match, échauffement rapide, pour l'instant tout est bon. C'est après que ça se corse.
Arrivée de la troupe sur la piste. Tout le monde est présent, M. loyal, les clowns, les dresseurs de puces, les acrobates, les funambules, les jongleurs et les avaleurs de sabres. Sur le banc, M. loyal. Le spectacle peux commencer. Levée de rideau
Dans la première partie du show, Zavatta passe à Bouglione qui passe à Gruss. Le public est pas forcement emballé mais les deux équipes restent en placent sans trop se découvrir. C'est normal on est au cirque d'hiver, ne l'oublions pas. 1° coup-franc pour l'équipe adverse à 20 m. L'acrobate will ne voit rien venir. C'est pourtant le coup-franc le plus mal tiré que j'ai jamais vu. Tout les monde est surpris, y compris le tireur. 0-1 le public commence à tapoter des mains
Le spectacle continu sur son petit rythme et grâce à une passe/dégagement de la défense sur le jongleur "hugo la belle gueule", il n'a plus qu'à tirer dans les buts gardés par le gardien au doigt fêlé. 1-1 le public commence à apprécier.
On notera aussi au passage, une prestation plus qu'approximative du clown joël, jouant tantôt avec ses 2 pieds gauches, tantôt sans pieds du tout (c'est hyper dur essayer pour voir). Par contre, un bon sketch du dresseur de lama darcheveque, jouant sa vie et ses tripes, ne sachant jamais si cela sera sa dernière représentation avant de se faire remercier et remplacer par une jeune étoile montante. Seb, si tu m'entends...
A l'entracte, pendant que les hôtesses passent dans les rangs pour proposer moultes friandises et sucreries afin de divertir un public au bord du gouffre, les billes sont recalées, les acrobates remplacent les jongleurs. M. Loyal est décontenancer.
La deuxième partie du spectacle sera beaucoup plus ludique, vous aller comprendre. Alors que le cirque Kellermann croit tenir le bon bout devant leurs fans, c'est toute la troupe qui, d'un commun accord avec l'ensemblle, décide de saborder le spectacle en délivrant une partition des grands soirs. Durant le 1° 1/4 d'heure, tous le monde y va de sa nonchalance et de son refus de jouer. 1-2 puis 1-3 et enfin 1-4, le public fait la ola dans les gradins, les hélicoptères de la BBC viennent filmer le match.
Alors que le moral est au plus bas dans l'équipe et que les relations inter-joueurs se dégradent laborieusement à faire palir d'envie un chanteau et un onstronzec, M. Loyal mange son chapeau pointu. Le match est plié.
Il y aura bien plusieurs tentatives de retournement de situation, mais à l'image d'un nanard qui fait un nez au lieu d'une tête, tel l'otarie jonglant sur la piste,
Une spéciale dédicace à l'homme canon bastet, qui aura battu un record ce soir : mettre 72 cacahouètes dans les tribunes sur 73 coup-franc. Peut-être espérait-il faire plaisir au public entièrement conquis à la cause paris-centre. "Mais j'men fou moi, j'aurai quand même une bonne note ce soir" (voix graveleuse et irritante empestant le big-mac) me confiait-il encore tout à l'heure dans la voiture. M.Loyal si vous voulez bien porter votre nom, soyez-le et pour une fois regarder la vérité en face. Ne vous laisser plus duper.
Note spéciale à l'escroc qui n'est tombé qu'une fois et limite sans faire exprés. Chapeau bas l'artiste.
J'attribue donc le clown d'or, en toute modestie et humilité, au nanard des bois, le seul joueur sur le terrain qu'on croyait qui jouait, mais en fait y jouait pas. Et moulez-la, sinon je vous allume au prochain résumé.
Alors que le rideau tombe, le maquillage disparait, les animaux rentrent dans leur cage, le feu du cracheur s'éteint et le trapèze descend. Le spectacle est fini : circuler y'a rien à voir.
Nanard, envoyé pas spécial du tout